COHIN ENVIRONNEMENT a réhabilité et monté la nouvelle station de traitement des effluents industriels de la société des transport GARNIER (TMG22) située à Loudéac (22).
Nous avions pour mission de traiter 100m3/jour d’eaux de lavages intérieur de citerne :
– Pistes de lavage intérieur citernes : 2 pistes alimentaires / 2 pistes industrielles
Le dégrillage fin permet de débarrasser l’eau brute des déchets afin de protéger les équipements mécaniques et électromécaniques situés à l’aval contre les risques d’abrasion et de bouchage.
On parle de dégrillage fin pour un écartement entre barreaux inférieur ou égal à 10 mm.
Le dégrilleur est installé dans un nouveau canal et fonctionne au fil de l’eau, sans relevage préalable des eaux.
Un nouvel ouvrage permettant simultanément le débourbage et le dégraissage a été implanté.
Cet équipement va permettre de séparer et stocker les matières grasses (type graisses et huiles) et les éléments solides (type sable et boues).
Les matières à faible densité (huiles et graisses) seront séparées par flottation en surface et les matières lourdes par décantation en fond de cuve.
Le bassin existant permettra de lisser le débit envoyé vers la filière de traitement. Un système d’aération de type turbine immergée est implanté dans le bassin.
Les eaux du bassin tampon sont ensuite pompées de surface de type rotor excentrée à débit constant vers le process de traitement.
Un ajout de bactéries est réalisé et permet d’optimiser les performances de dégradation biologique du bassin tampon et augmente la dégradation/captation des graisses et matières organiques.
Un traitement par flottation a été installé.
C’est un procédé physique de séparation des matières en suspension dans l’eau chargée. Les bulles d’air produites entraînent les MES en surface où il se crée une couche d’écume.
Un racleur permet l’évacuation de cette couche.
Afin d’optimiser le rendement, un traitement physico chimique par coagulation-floculation en amont de l’étape de flottation est réalisé.
Le coagulant est ajouté à l’eau brute à l’entrée du flottateur. De fines particules se forment, mais leur taille est souvent trop faible pour une séparation efficace. Il est alors nécessaire d’injecter un floculant permettant d’obtenir des flocs de taille suffisante.
Un ajout de soude est réalisé avec l’ajout de coagulant afin d’équilibrer le pH.
L’injection de coagulant et de polymère est fait en ligne directement sur la conduite par l’intermédiaire de 2 pompes doseuses.
A la sortie du flottateur à air dissous, l’eau obtenue est envoyée vers le réseau communal.
Les boues en fond de flottateur sont envoyées vers une benne tandis que les graisses issues du traitement sont stockées dans une nouvelle cuve.
Les camions hydrocureurs et camions ampliroll ont accès aux abords de l’ouvrage pour reprise des graisses et boues afin de les évacuer vers une unité de traitement adaptée.
Conformément à la réglementation et aux préconisations de la convention de rejet, des systèmes d’autocontrôle ont été mis en place. Ils permettent d’assurer le suivi du fonctionnement de l’installation.
Ceci se traduit par l’installation, à la sortie de la station :